Le tour du monde qui a changé ma vie

Un voyage de plusieurs mois au cours duquel je suis passé d’un continent à l’autre, d’une culture à l’autre, d’un paysage à l’autre, au gré des pays, au fil des semaines, à la bonne fortune d’un hasard toujours bienveillant.

Ce voyage est aussi intérieur, prenant un sens profond en nous plongeant au cœur des êtres et des identités.  

C’est l’histoire d’une rencontre.

Rencontre avec l’altérité, avec l’humanité.

Tellement de regards croisés, de sourires échangés, de visages contemplés, qui tous, dans leur infinie diversité, font que le voyage dépasse son caractère a priori touristique pour devenir une expérience métaphysique, celle de la rencontre authentique, radicale, avec l’Autre.

Car derrière chaque personne rencontrée, c’est l’homme majuscule qui se dévoile et se révèle, l’humanité qui s’esquisse.

Amérique du sud
Afrique
Asie

Afrique

L’Afrique a été un choc monumental dans ma vie.

 Ferveur, générosité, don de soi, terres mythiques,
passion, rituels, sensualité….

Ce continent est un prodige.

Je suis parti le 21 juin 2019. Un jour symbolique. Le solstice d’été. Le jour le plus long, le plus lumineux, celui de la moiteur dur jour chaud et sans fin. J’ai posé mon sac quelques jours dans un hôtel miteux de Nairobi.

La volonté de m’immerger directement dans un autre monde, une autre vie.

J’ai erré, hagard dans cette ville démantibulée. Rien n’était organisé et je me sentais stressé et perdu. J’ai alors décidé de lâcher-prise et la vie a commencé à m’offrir ce qu’elle avait de meilleurs. Un jeune homme travaillant à l’hôtel m’a donné le numéro de son frère qui organisait des safaris dans le Masai Mara.

Trois jours plus tard, je sautais dans un coucou, et enfin démarrait l’aventure africaine.
La Masai Mara, Amboseli, dormir avec les massais. La cote Kényane. J’ai poursuivi avec Zanzibar, ile paradisiaque puis la Tanzanie. Le Malawi, terre chaleureuse, luxuriante, accueille le voyageur solitaire comme s’il faisait partie de la famille. 

Mon coeur a explosé au contact de ce pays. J’ai continué par La Zambie, et les explosives chutes Victoria. Botswana, puis le désert de Namibie qui se jette en douceur dans les flots de l’atlantique sud. J’ai terminé mon périple africain par une traversée éblouissante de l’Afrique du Sud.

Asie

Les milliers de temples de la Birmanie ont annoncé la couleur dès mon arrivée en Asie. Ici l’histoire se lie dans l’architecture des lieux de culte. Des milliers de sanctuaires de recueillement dans tous les pays. Les populations respectent des rituels ancestraux, qui donnent sens et valeurs à leur vie.
J’ai posé mon sac plusieurs semaines au Laos, pour profiter de la douceur de ses habitants, et de la magie du pays. Qu’il est bon de boire une bière au coucher du soleil, sur une pagode flirtant avec le Mekong dans la magnifique ville de Louang Prabang.

Le périple s’est prolongé avec le Vietnam. Hanoï est bouleversante. L’émoi de trainer seul le soir dans cette ville fiévreuse et dynamique. La baie d’Halong est une pépite. Saturée mais une pépite.
Le Vietnam se savoure, en train, en bus et en stop. J’ai rejoint ensuite le Cambodge, coup coeur de l’Asie. Les Cambodgiens semblent avoir tellement souffert, que seule la joie, la compassion, le bonheur et l’instant présent, font maintenant partie de leur vie. Les villes sont un délice de douceur, de folie et de plaisir. Angkor et ses dizaines de temples projettent le visiteur dans un monde de magie, de beauté et de subtilité inégalée. J’ai terminé le voyage par l’inattendu Singapore.

Un rêve éternel

Amérique du sud

En sortant de l’aéroport de Buenos Aires, il se passait quelque chose. La terre de feu s’agitait déjà sous mes pieds. Buenos Aires est une ville magique, et une véritable Love story. Je suis resté 8 jours, vivant comme un Argentin et parcourant cette ville chaude dans les moindres recoins.

L’occasion d’ajouter aussi deux tatouages à ma série. L’Argentine a été une passion pendant 6 semaines. Salta, le désert rouge, les lacs salés, Cordoba, la route des grands lacs, le glacier Petit Moreno, la Patagonie, puis enfin Ushuaia. Pays de ferveur, intense, endiablé et pieux en même temps. Argentina, j’ai laissé une partie de mon coeur là-bas. Je ne savais pas que le plus grand choc du voyage était encore à venir.

Son trésor absolu, le Brésil. São Paulo, ville organique et orgasmique annonça la couleur avant une halte aux chutes d’Iguazú qui faillit me rendre fou. La puissance de ce lieu, sauvage et incontrôlé est un choc brutal pour tous ceux qui viennent ici. Il ne restait plus que Rio de Janeiro qui m’attendait en plein carnaval. La ville bascule dans une folie sans limite. Des blocos des favelas aux défilés du Sambodromo, cette étape faisait une fois de plus basculer ma vie. Rio, ville de collines, de baies, de fêtes et d’amour. Rio, capitale mondiale de l’énergie.

Le voyage se poursuivit par Salvador de Bahia, et la fulgurante campagne sauvage Brésilienne, Chapada Diamantana. La côte atlantique fut ma dernière épopée, jusqu’à Recife. Le voyage fut interrompu par la pandémie.

Au Chili, j’ai d’abord visité Santiago puis la cote Chilienne. Le Désert d’Atacama a été la suite. Des journées de puissance, de feu et de grâce à parcourir ces paysages uniques au monde. Des rencontres inoubliables sur cette terre sacrée du Chili. Un mythe. Le Pérou et son irrésistible Machu Picchu sont bien sur incontournables et inestimables. Mais l’Amérique du sud cachait encore ce qu’elle avait de plus beau…